Rencontre avec Anne-Krystel (Secret Story)

Publié le 27 Octobre 2010

AK espère un «boost» pour sa carrière

Deshaies_Qmi_ANGERS-3.jpgPhoto: Sylvain Deshaies
Cinq jours après son élimination aux portes de la finale de la très populaire télé-réalité, Secret Story, j'ai rencontré la québécoise  Anne-Krystel Goyer, rebaptisée AK par les candidats de la Maison des Secrets, dans un café chic du 16e arrondissement de Paris, à quelques tables de l’humoriste Pascal Légitimus. Lors de cet entretien, elle m'a avoué être contente d’être sortie du jeu en demi-finale. «Je préfère avoir quitté le jeu la tête haute en demi-finale, plutôt que d’être la dernière des quatre finalistes.»
Pendant 14 semaines, Anne-Krystel s’est donc retrouvée enfermée avec des gens qu’elle ne connaissait pas, d’une culture totalement différente de la sienne et pourtant, pendant près de 100 jours, elle s’est taillée une place de choix au sein de cette Maison des Secrets. «J’ai joué le jeu au maximum. J’ai rempli toutes les missions qui m’avaient été confiées et pourtant il n’y en avait pas que des faciles, comme celles où je devais faire croire que j’étais enceinte ou que j’étais un transexuel», raconte Anne-Krystel, devenue au fil des semaines, une des candidates préférées des téléspectateurs français. Selon elle, ce qui a plu au public, c’est qu’elle est restée elle-même. Elle n’a pas changé, a gardé son accent, ses expressions. «Je n’ai jamais voulu paraître ce que je ne suis pas dans la vraie vie», dit celle qui avait même accroché dans la chambre, bien en évidence, le drapeau québécois.

Tout est planifié d’avance

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Photo: Sylvain Deshaies
Mais comment ne pas devenir «fou» à vivre entre quatre murs pendant trois mois et demi, sans contact à l’extérieur, sans nouvelles des siens, sans sa musique, sans ses livres? «C’est vrai que parfois je m’ennuyais. Je suis habituée à travailler 7 jours sur 7 et là, on n’avait rien à faire. C’est pour cela que j’ai joué à fond, cherché les secrets des autres, accepté toutes les missions. Ça m’aidait à passer le temps», confie Anne-Krystel.
 Elle admet que ce qui lui manquait le plus, c’était Yannick, son chum bien sûr, mais aussi sa meilleure amie Emmanuelle, son confort, son sommeil, l’activité physique. «J’avais mal dans le dos à cause du lit. J’aurais bien aimé avoir des massages et du Clamato», rigole-t-elle.
Toutefois, ce qu’elle a trouvé le plus difficile, c’est le manque total de contrôle. Pour une fille comme elle, organisée et directive, là, dans le jeu, elle ne pouvait rien contrôler, pas même le choix de musique, ni ses réveils! Anne-Krystel révèle d’ailleurs que tout ce qui se passe dans la maison est décidé d’avance par la production, «rien, absolument rien n’est laissé au hasard.»
Des projets en France
Pourtant, Anne-Krystel ne retire que du positif de cette aventure. Humainement, elle reconnaît aujourd’hui que, désormais, elle devra profiter plus de sa vie, travailler oui, mais s’amuser aussi.  Elle reconnaît également avoir appris beaucoup sur les autres d’autant que les candidats qu’elle a côtoyés durant 14 semaines étaient très différents d’elle. Elle a cependant envie de tous les revoir!
Professionnellement, elle pense que ce passage à la télévision française va l’aider dans ses projets. «Les gens m’ont vue. Ils savent qui je suis, quelle personnalité j’ai, ça ne peut être que positif pour ma carrière» se réjouit Anne-Krystel qui souhaite maintenant venir faire une tournée en France avec son groupe de musique Exotika, et exporter sa collection de lingerie fine et maillots. Parce qu’en vraie femme d’affaires, elle se projette dans l’avenir. «Je ne suis pas une tête folle et je n’ai pas peur de travailler. J’aimerais aussi continuer à faire des séances photos et tourner dans d’autres films», dit celle qui a tenu un petit rôle dans «Fatal», le film de Michaël Youn, avec Stéphane Rousseau.  
Et si c’était à refaire? «Je ne sais pas… Je suis contente que ce soit fini

 

Rédigé par Corinne Sorin

Publié dans #Société

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